Mes rêves les plus fous, au-delà des nuages,
En des ailleurs lointains, m’invitent aux voyages.
Sur une balancelle, entre doute et clarté,
Des choses de la vie, ils chantent la beauté…
Mes rêves les plus fous effleurent l’ineffable.
De l’être à son contraire, ils racontent La fable.
Mes rêves les plus fous sont des oiseaux de sel
Qui guettent dans l’azur le verbe universel…
Mes rêves les plus fous effeuillent, une à une,
Les pages du grand livre et cherchent dans chacune
La genèse des mots, l’once de vérité,
La syllabe qui rime avec éternité…
Mes rêves les plus fous dérivent à la source
De l’œuvre originelle où l’être se ressource
Et trouve appartenance avec l’immensité.
Quête du nombre d’or, en toute humanité,
Mes rêves les plus fous bannissent la souffrance
Et sèment pour demain des graines d’espérance.
Mes rêves les plus fous parlent de liberté,
D’amour, de tolérance et de fraternité…