23 novembre 2015
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Quand la parole prêche et la haine et la rage.
Lorsque la barbarie outrage nos couleurs,
Que d’un garrot, la bête étrangle nos valeurs,
Indicible l’horreur, s’inscrit en bout de page …
Errance de mon cœur sur des châteaux de sable,
Sur ma joue, une larme aiguise son rasoir,
J’arpente les pavés mouillés du désespoir,
Où s’abîme âprement l’horizon périssable…
Parmi les trépassés couchés sous les décombres,
Je cherche l’étincelle en regardant les cieux,
Cet amour absolu prôné par tous les Dieux,
De petits grains d’espoir perdus dans les jours sombres…
La rose et le lilas périssent à nos portes,
À l’ombre des tilleuls je n’irai plus m’asseoir.
Le cœur au bout des doigts, dans la douceur du soir,
Je partirai prier au bal des feuilles mortes…