25 janvier 2016
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Comme, sous le vent, sont, chancelantes, les branches,
Pétri par le roulis de tes reins enflammés,
À ton sexe empalé, les sens aiguillonnés,
Ivre de volupté, je m’arrime à tes hanches…
Éveillé par ta fougue, effrénée, insolente,
Désirant, désireux de son souffle puissant,
Je me laisse emporter vers l’extase naissant.
Bouleversé, ravi de cette déferlante,
Je tangue sur les flots, semblable à ce navire
Que l’ouragan malmène. Hanté par le désir
De ton corps exalté, sous l’onde du plaisir,
Le vertige me prend, je perds pied et chavire.
Va et vient incessants d’une vague féline,
Charbon incandescent, mu par la passion,
Mon esprit se dérobe et tombe en fusion
Dans l’abîme où l’amour enfante le sublime…