18 juillet 2016
1
18
/07
/juillet
/2016
11:19
Coups de poings, coups de pieds rageurs contre les portes,
Mille hussards hérissés de sabres, en cohortes,
Bastonnent les volets, lacèrent les buissons,
Et de longs hurlements font trembler les maisons…
Février émorfile, une à une, ses lames
D’acier froid. Sous ses coups, désemparées, nos âmes
Frissonnent près de l’âtre où craquent les bois morts
Et nous passons la nuit repliés sur nos corps…
Le temps n’a rien d’humain. Pas une silhouette
Ne se risque dehors, nul n’est assez hâbleur
Pour oser affronter l’ire de la tempête…
Pour conjurer le sort, le monstre dans l’errance,
L’un dans l’autre blottis, nous cherchons la chaleur
Et murmurons des mots d’amour et d’espérance…