13 avril 2009
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Sylphide, à ton corsage, aussi doux que cruel,
Lors d'une étrange nuit j'ai bu jusqu'à la lie
Le mirifique alcool de la mélancolie
Dont le sang fauve et noir me grise, sensuel !
Et mon âme en catin se prête au rituel,
Lorsqu'elle titube ivre au bord de la folie,
Lasse, elle s'abandonne et se trouve jolie
Embrasant ma langueur d'un sanglot virtuel...
Fugace vision, à la fois belle et sombre,
Sans cesse me poursuit un visage dans l'ombre ;
D'en chercher le reflet, je m'épuise séduit...
Musarde dans mon cœur, présence inexplicable,
Le rêve inavoué d'une femme improbable ;
Enjôleur, son sourire inonde mon ennui...