13 avril 2009
1
13
/04
/avril
/2009
14:32
Il en est un qui prie et pleure à chaudes larmes
Tandis qu’un autre dîne estimant son butin,
Regarde le, repu digérer son festin,
Son indifférence est : la plus lâche des armes…
De l’humaine laideur il porte les vacarmes,
Ne sachant dispenser les bienfaits du destin,
Egoïste et avare il en est le pantin ;
Des vertus du partage il ignore les charmes…
Détourant le regard pour ne pas l’écouter,
Sans remords, de son frère il semble s’écarter
Et méprise la main qui vers lui s’est tendue…
Sur ce mal effrayant que nul ne sait guérir,
O ! Vérité cruelle, à quoi bon discourir :
« Il en est un qui meurt et l’autre qui le tue ! »