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13 avril 2009 1 13 /04 /avril /2009 15:16

 

 

Tant de chair que de sang, fugitifs papillons,

Ils rampent résignés vers cette nuit trop sage

Qui les attend là bas sans forme ni visage

Et taraude leurs fronts de rocailleux sillons…

 

Du fatal, contemplant les obscurs médaillons,

Par la crainte éreintés, réticents au passage,

Ils guettent, de la vie, un ultime message

Et fuient l’enfer tremblant comme des oisillons…

 

Lorsque le cœur perçoit le silence de l’ombre,

Qu’arrive de l’oubli le funeste et le sombre,

Plus aucune oraison n’enlumine l’autel…

 

Miséreux ou nantis, quand vient l’impénétrable,

Face à la mort : égaux ! L’homme, être vulnérable,

Subit de son destin l’épilogue mortel

 

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