13 avril 2009
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L’un contre l’autre assis près de l’âtre, rêveurs,
Nous aurons, mon amour, de longues nuits d’automne
Et connaitrons du jour le plaisir monotone
Aux délicats soupirs parfumés de saveurs
Folles. Le temps alors peuplé du souvenir
Laissera sur nos fronts de merveilleuses rides
Dont les sillons diront le chemin à venir
Nous préservant ainsi des lendemains arides
Et lorsque l’horizon, pareil à nos cheveux,
Se couvrira de neige, avertis du voyage,
Nous partirons ensemble expirant des aveux
D’une douceur suprême au gré du paysage.
Sur un fil de lumière, à jamais fiancés,
Nos êtres, de l’amour, connaitrons l’harmonie
Et nos corps, pour toujours tendrement enlacés,
Sans douleur glisseront sous la voûte infinie.