23 mai 2009
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De l’ennui, monotone arrive la saison,
Sombre et neigeux l’hiver, de givre s’encagoule,
Agnostique, le ciel sur lui-même s’enroule,
De grands oiseaux de proie encrassent l’horizon…
Du sentiment, mon cœur n’entend plus l’oraison,
Insipide, le temps, goutte à goutte, s’écoule,
Le chagrin comme route et perdu dans la foule,
Triste, je tourne en rond ton ombre pour prison…
Des volutes de suie enclave ton visage,
Misère et pauvreté, d’une clameur sans âge,
En dressent l’échafaud, complices des bourreaux…
Liberté, du miroir s’estompe ton image,
Sous l’aile du conforme il n’est plus de présage,
Dans tes yeux, je ne vois que sinistres barreaux...…