24 mai 2009
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Un ciel gris pour linceul et l’oubli pour tombeau,
Corps brisés, disloqués sans forme ni visage,
Terrible alignement, comme seul paysage
Ne reste de vivant qu’un sinistre corbeau…
Du nécessaire espoir s’amoindrit le flambeau,
Dans les cœurs, l’asthénie a creusé son passage,
Époumoné, l’amour crie en vain son message,
Complice de l’infâme ! Ici plus rien n’est beau…
O ! Dieu, voit tes enfants s’aviner de charognes,
Assassins, renégats, tant jouisseurs qu’ivrognes,
De douleurs, entends-les ! Nourrir le charnier…
Haine, guerre, terreur…, le chaos s’éternise,
Vandalisé, pillé…, l’univers agonise,
L’humain est un barbare : à quoi bon le nier… !