Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 11:41
 

 

Comme partent les trains lorsque l'aube est blafarde,

Ta présence s'éloigne et me laisse esseulé,

Sur le fil du destin je titube harcelé ;

Dans mon cœur le chagrin a planté son écharde

 

Et ton rire lointain entendu par mégarde,

Aussi doux que cruel, se propage éculé,

Longuement son écho résonne informulé ;

Nostalgique, ta voix dans ma tête musarde...

 

Ton ombre me poursuit, j'ai perdu le sommeil,

Je ne vois dans tes yeux aucun reflet vermeil ;

Impalpable brouillard tombe la solitude...

 

Au matin je me lève et contemple l'ennui,

Vaste et sinistre plaine aux couleurs de la nuit ;

Je marche vers le jour astreint par l'habitude...

 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

M
<br /> Mélancolique à souhait et très agréable à lire en deux mots un très beau poème<br /> <br /> <br />
Répondre
P
<br /> Bonjour et merci de ces quelques mots en offrande...<br /> <br /> <br />