24 mai 2009
7
24
/05
/mai
/2009
12:04
Sans rien dire ton pas, chaussé de solitude,
S'éloigne lentement...Je vois de ton chemin
La grisaille et l'ennui mais ne peux de ma main,
De ton âme, extirper la vaste lassitude...
Il me semble parfois que seule l'habitude
Te retiens ici-bas alors, comme un gamin,
Je ne sais plus que faire en pensant à demain ;
Morose, je m'adapte à ton incertitude...
Attentif à tes yeux, je guette la lueur,
L'ineffable reflet qui me dit ton humeur,
Pour ne point l'abîmer, j'en épouse l'eau sombre...
De moi, tu ne sens plus le geste attentionné
Et pourtant, mon Amour, c'est le cœur fortuné,
Qu'à ton souffle pendu, je marche dans ton ombre...