24 mai 2009
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A la fois sombre et vif, d'un reflet aiguisé
Comme un poignard d'argent, prémices d'un orage,
Flamboyant, ton regard, enluminé de rage,
Sur l'étang de mes yeux, froidement s'est posé...
Sans combattre vaincu, pitoyable et lésé,
Je suis resté sans voix vacillant sous l'outrage,
Soudain, à moi paru cet tout autre visage
Ignoré jusqu'à lors en colère et blasé...
Exilé notre amour, comme en terre étrangère,
Appartient au passé, ma souffrance exagère
Et je pleure et je vis sur moi-même reclus...
Depuis ce temps jadis, je rode solitaire,
Seul, m'habite un regret que je ne saurai taire
Ce qui fut ne sera, je le sais, jamais plus...