24 mai 2009
7
24
/05
/mai
/2009
12:53
Fauves couleurs d'automne aux pastels vieillissants
Le paysage s'estompe, une feuille s'envole
Et puis une autre encore aérienne et frivole ;
Ne reste de l'été que reflets caressants...
Empreintes de baisers aussi doux que blessants,
Nostalgiques vapeurs, le souvenir console
L'exilé qui meurtri loin du monde s'isole
Et du temps amoindri les mille angles cassants...
Reclus, mon coeur s'accroche à de tendres nuages
Et sème sa tristesse au gré des paysages ;
De cuivre et d'or ancien il peuple l'horizon...
Funambule, le rêve alimente la cendre
Et l'espoir, ce menteur, me dit encore entendre
Des murmures d'amour et j'en perds la raison...