Onirique voyage aux sources du sensible,
Homélie exaltée en quête d’un possible,
J’ai dessiné des ponts, de flamboyants piliers
Et du verbe senti les rythmes séculiers…
Embrasé par l’élan, les souffles poétiques,
J’ai gravi l’arc-en-ciel aux couleurs prophétiques,
Enluminant mes vers de l’oracle inhalé ;
Du rêve j’ai conquis l’espace immaculé…
Chaque chose s’expose à mon imaginaire,
Du langage j’apprends la rime millénaire
Du sens caché des mots le lien universel
Et je vogue sur l’eau comme un oiseau de sel...
En cela devenu poussière d’oxygène,
De l’abîme effaçant la souffrance indigène,
Porté par la musique au cœur de l’infini,
Je tisse la lumière et deviens son ami…
De la vie à la mort l’unique théorème,
L’image est là présente imprégnant mon poème,
Lorsque l’âme par l’art éclaire son destin ;
Il n’est pas de frontière aux songes du devin !