14 juin 2009
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Par la crainte échinés, de douleurs, affligés,
Pour tous les miséreux la terre n’est pas ronde,
Certains n’en voient jamais le bleu de la rotonde ;
Plus défunts que vivants, ils s’abîment rongés…
Otages des bas fonds, brisés, désagrégés,
A jamais alités dans les bras de l’immonde,
O ! Combien de noyés sur l’eau trouble du monde,
Comme des poissons morts, dérivent submergés ?
Du nord au sud, sans fin, se poursuit l’injustice,
L’innocent en subit la laideur et le vice ;
Sur l’autel du profit l’on immole l’agneau…
Liberté…, blablabla…, que de mots inutiles,
De serments bafoués, de paroles stériles…,
Vois ! Caïn, sur les cœurs, resserrer son anneau…