Aléatoire jeu, destinée ou hasard,
Les runes et les mots s’émiettent sur la table,
Il suffit simplement de croiser un regard
Et l’esprit, d’un frisson, imagine la fable
Inscrite en filigrane au détour d’un chemin
Et l’horizon alors, d’un soupir délectable,
A l’oreille murmure, exhalé de jasmin,
L’indicible beauté de l’âme charitable
Qui de l’amour viendra, d’une fleur à la main,
Enluminer les yeux de l’homme solitaire
Qui dans l’obscurité rode sans lendemain
Espérant sans y croire une aube salutaire…
Elle semble flotter, aérienne, danser,
Son pas glisse furtif, sa brune chevelure
Ondule sous le vent qu’elle semble épouser
Et sa robe de soie, improbable voilure,
Sous le souffle folâtre, attisant le désir
Dévoile de son corps les courbes hédonistes
Pleines de voluptés soumises au plaisir
Dont le charme éblouit mes sens opportunistes…
Par le rêve conquis, je dépose mon cœur
A ses pieds, chevalier désarmé je m’avance
Vers elle et dans ses yeux je regarde, vainqueur
Ce rire auquel je fais le serment d’allégeance…
Comme l’on cueille un brin de muguet au printemps
A sa lèvre, douceur pleine de tempérance,
D’un geste délicat, suspendu dans le temps,
J’ai butiné timide un baiser d’espérance…
Pierry10 21/08/2009 16:44
Philippe Lemoine 22/08/2009 03:58
Pierry10 14/08/2009 08:48
Philippe Lemoine 18/08/2009 02:26