1 juin 2010
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Le beau bateau du rêve a largué les amarres,
Sa voile à l’horizon me laisse un gout amer,
Je n’irai pas pleurer dans les bras de la mer
Les sirènes je sais, sont comme des guitares
Elles chantent la nuit des accords illusoires
Qui s’envolent dans l’air sans jamais se poser,
Reste sur le pavé l’empreinte d’un baiser
Dont il faut oublier les ombres dérisoires…
Puisque rose se fane aux contours d’un mirage,
Que se lèvent déjà les frimas du tourment,
A l’heure où le soleil vacille au firmament,
Avant que les embruns estompent le rivage ;
Pars petit oiseau pars, laisse-moi sur la rive,
Mon cœur est fatigué de t’avoir sublimé,
Sans doute comme toi, le corps à la dérive
J’irai dans d’autres lits me perdre sans aimer…