Tu sais, lorsque je pense à ces vieilles histoires
Qui rodent, malgré moi dans ma tête le soir,
Quand le temps se transforme en ondes vibratoires,
Sous un arbre, je vais tout simplement m’assoir…
Je regarde le ciel, l’infini, les étoiles
Et j’écoute frémir les ombres sur les murs,
Les voix de l’au-delà déplier leurs grands voiles
Dont le souffle s’abîme en des endroits obscurs…
Résonne dans l’éther le chant des barcarolles,
La vie est infidèle au vouloir du destin,
Chacun à ses douleurs, son lot de casseroles
Qu’il nous faut trimballer jusqu’au dernier matin…
Loin des bruits de la foule assis entre deux mondes,
Que veux-tu c’est ainsi seul dans l’intimité,
Oubliant du passé les rumeurs infécondes
Que mon cœur se ressource et trouve identité…