28 avril 2014
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Éloigné de tes yeux, j’ai si peu d’importance,
Qu’il me semble, pour toi, avoir peu d’existence.
Si souvent écarté, oublié, repoussé,
Comme mis dans la marge, évincé, délaissé,
Chancelant sous le poids de ton indifférence,
Je demeure contrit dans ton ombre insouciante.
C’est ainsi, je le sais ! Il est vain de pleurer
Ou même quémander ; Je vais me retirer,
Te laisser accomplir ton destin à l’envie,
Sans bruit, à pas feutrés, m’éclipser de ta vie,
Renoncer, disparaître et peut-être partir
Loin, très loin, si loin, seul dans le repentir…
Dévasté, je préfère arpenter le bitume
Que nourrir, dans mon cœur, le fiel de l’amertume…