15 août 2011
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Je voudrais délaisser les heures ténébreuses,
Tous les objets falots des années ennuyeuses
Où chaque jour nouveau, semblable aux précédents,
S’éternise morose à distance du temps…
De-ci, delà parfois des souffles éphémères
Mais en tous sens, sans force aux grands yeux de chimères,
S’époumonent pour rien en marge du destin
Car mon rêve est avare et s’achève au matin…
Assise sur le seuil d’une sinistre porte,
La vieillesse m’attend pareille à cette eau morte
Qui s’enlise et croupit dans les bras du néant,
Dont je vois s’évaser le vaste trou béant…
Aussi pesant, prostré qu’une blanche frégate,
Lorsque tombe le vent sur l’océan d’agate,
Je regarde passer la vie en catharsis,
Faut-il me souvenir de naguère et jadis ?...