15 août 2011
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Les vignes de l’amour n’ont plus de frondaison,
Nul printemps ne viendra leurs redonner une âme,
Un lourd et froid caban en étouffe la flamme,
Le paysage est nu, c’est la morte saison…
Indifférent, cruel, l’hiver bâtit son nid,
Au contact de ses doigts le sentiment expire,
Avant qu’il ne s’installe, évitons en le pire,
Mon cœur s’apaisera quand tout sera fini…
Tu pars vers d’autres lits, sans doute as-tu raison,
Fais vite ta valise et quitte le navire,
Ne reste pas ici déjà le ciel chavire,
La neige a recouvert le toit de la maison…
Et même si je vais, en ce jardin fané,
Quelquefois sangloter solitaire, qu’importe,
Il restera toujours, couché devant ma porte,
Un chat qui dormira sans être chagriné…