Le vide, le néant, le fardeau de l’absence
Inonde de son cri l’épaisseur du silence,
Le rayon de soleil posé sur l’horizon,
Les fleurs, les papillons, la prochaine moisson,
L’espérance et la foi, Le désir et l’envie
Les promesses d’hier, l’essence de la vie,
Le chemin à venir et celui parcouru,
N’ont pas de sens, tout meurt sans être secouru…
Seul le rêve parfois nous chuchote à l’oreille
Une douce chanson sans nul doute pareille
A ce souffle de vent qui fait croire aux roseaux
Qu’ils peuvent s’envoler sur l’aile des oiseaux…
Ainsi l’âme tremblante au pourtour du rivage,
Sur l’écriteau du cœur, nourris par le mirage,
Pour simplement survivre à chaque jour nouveau,
Nous inventons l’amour assis au fil de l’eau,
Comme des écoliers sans savoir ni comprendre,
Nous écrivons les mots que nous voulons entendre…