Plus encore ses yeux d’algues vertes teintés
De paillettes d’or pâle et d’embruns maritimes
M’intriguent, je suis nu face aux troubles clartés
Dévoilant à demi des échos plus intimes…
À l’abri de ses cils aux feuillages soyeux,
Elle semble m’ouvrir une porte secrète
Où, prélude à l’amour, présage merveilleux,
Scintille une lueur sensuelle et discrète…
Aux pourtours de l’iris d’ébène ténébreux,
D’incandescents brassiers, de poussières d’étoiles
En soleils éclatés, projettent, sulfureux,
Des reflets chamarrés dissimulés sous des voiles…
Je pénètre et me perds dans l’eau de son regard,
Dont la flamme à la fois claire et mystérieuse
Me saisit, me consume en me laissant hagard
Au seuil de sa paupière entrouverte et rieuse…