Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 14:51

 

 

Quand, fille du néant vient l’inspiration,

Emerge la parole immanente et sublime,

Les larmes du phénix ressuscitent la rime,

Le poète en pressent la révélation…

 

D’un souffle intemporel, l’imagination

Métamorphose en art le murmure anonyme

Dont l’écho rebondit jusqu’au fond de l’abîme,

De la vie exaltant la composition…

 

Du mystère exhumant la secrète mémoire,

L’intime vérité s’inscrit sur le grimoire

Puis s’affirme existante entre doute et clarté…

 

Seule l’œuvre affranchit l’être de sa nature ,

Transcendant du chemin la fatale l’aventure :

L’esprit vole à la mort un peu d’éternité…

 

Partager cet article
Repost0
2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 14:49

 

 

Poétique clameur transcende la parole,

Comme oracle le verbe, écris le sentiment,

De ton imaginaire instruis le firmament,

A l’art et ses bienfaits apporte ton obole…

 

Du concept lumineux renaît la parabole,

Le pouvoir de créer n’attend pas d’agrément,

Délivre ta lumière avant le jugement,

De ton chemin de vie éprouve le symbole…

 

Inaltérable écho, fragment d’éternité,

Quand l’âme s’enquiert de son humanité,

Seul le cœur lui répond : « je ne suis que poussière… »

 

Ô ! Poète habité par le souffle divin,

Console ton esprit de son mortel destin,

Permets-lui de voguer sur l’encre nourricière…

 

Partager cet article
Repost0
2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 14:47

 

 

Féminin, masculin, du pacte des contraires,

Il n’est pas de clarté sans obscur ni sommeil,

Ce qui sur la terre : est ! Demeure dans le ciel,

Le sublime et l’humain se côtoient exemplaires…

 

Les miroirs, d’un reflet, les corps pour sanctuaires,

De la dualité, du beau comme du fiel,

Montrent l’intemporel, de l’ombre, le soleil

Et portent les échos des secrets séculaires… 

 

Puisqu’un passage unit toutes les entités,

Pour accepter en soi les deux réalités,

L’alchimiste de l’or transcende la matière…

 

L’aède, quand à lui, d’un verbe flamboyant,

En disciple d’Orphée, instruit et clairvoyant,

De l’abîme au zénith tisse un fil de lumière…

 

Partager cet article
Repost0
2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 14:46

 

D’un désir d’abjurer, du destin, le fatal,

De cueillir, du secret, l’ineffable bouture,

Humble, le pèlerin cherche dans la nature

La source d’où jaillit l’arbre fondamental…

 

Il observe sur l’eau des poudrins de métal,

De la vie il perçoit l’étonnante aventure

Et…, remonte le temps jusqu’à son ouverture 

De l’œuvre transparaît le principe vital…

 

A la fois fils, racine et créateur du monde,

Le pouvoir de rêver le nourrit de son onde,

Fécond, l’imaginaire engendre l’entité…

 

Illusoire ou réel mais d’une essence forte,

Puisque le don révèle autant qu’il réconforte,

Il est dit que : « seul l’art ouvre l’éternité… ! »

 

Partager cet article
Repost0
1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 13:01

 

 

Caprice de l’esprit, quête d’éternité,

Le divin comme cible, alchimiste sublime,

De tourbe et de limon, l’homme éclaircit l’abîme :

Il fait face au mystère avec humilité…

 

Côtoyant le funeste autant que la clarté,

D’un acte fondateur jusqu’au seuil de l’ultime,

De son imaginaire il délivre l’intime ,

Dans l’oracle entrevoit sa propre vérité…

 

Quintessence de l’être, admirable prodige,

De ce don merveilleux il connaît le vertige,

Son œuvre pour missel, il encense le beau…

 

Qu’importe si la mort alimente le doute,

De l’humaine nature il brandit le flambeau :

C’est aux sources de l’art qu’il dessine sa route…

 

Partager cet article
Repost0
1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 12:59

 

Sybarite ferveur, de l’amour, le tison,

Sous la cendre, la braise entretient l’espérance,

Suspendu sur son fil, l’aède dans l’errance,

De sa voix, de sa rime en chante l’oraison…

 

Le rêve comme augure et sa foi pour raison,

Sur des chemins tremblants, jusqu’aux puits de l’outrance,

Il transforme en beauté l’insipide et le rance,

De l’humaine misère il dépeint la saison…

 

De l’âme, le miroir moucheté d’ecchymoses,

Sensible, son regard apprivoise les choses,

De l’ineffable il est le modeste orpailleur…

 

Avant que dans l’obscur ta prose ne chancelle,

Ô ! Voyant, de ton cœur, affranchis le meilleur,

De la paix prophétise enfin l’ère nouvelle…

 

Partager cet article
Repost0
1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 12:55

 

La nature de l’art subsiste insaisissable,

Tout ce qui se révèle aussitôt s’obscurcit,

A peine entrebâillé le voile s’épaissit ;

Le savoir par essence est thèse discutable…

 

Entre croire et pouvoir reste l’infranchissable,

De l’acte de créer l’abîme s’amincit,

Est-il geste plus grand que l’homme ait réussi ?

L’énigme, en elle-même, induit l’inexprimable…

 

Poète, du mystère affranchis ton esprit,

Compose ton cantique autrement que meurtri,

De ton cœur jaillira l’étonnante lumière…

 

A quoi bon le désir d’apparaître devin,

Le secret de la chose appartient au divin :

L’existence est un fait, qu’importe sa matière… !

 

 

Partager cet article
Repost0
1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 12:54

 

Se cache sous les mots le souffle inusité

Qui transcende le verbe en clameur poétique,

Au-delà du réel, l’image fantastique,

Du mystère et du sens, colporte la clarté…

 

D’une rime s’épand la musicalité,

Le langage s’anime et s’envole esthétique,

Sous la syllabe ondoie un arpège emphatique,

De pieds en vers, le chant dévoile sa beauté…

 

De l’art, la métaphore incarne le symbole,

L’écrit comme instrument s’élève la parole,

L’ineffable se pose et s’élit précurseur…

 

Musicien, le félibre, affranchi de la forme,

S’amuse avec les sons se moquant du conforme :

Messager du divin, il nargue le censeur…

 

Partager cet article
Repost0
1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 01:07

 

Enfant des profondeurs, émerge, passager,

Ce double introverti dont nul ne peut s’abstraire,

Ce singulier regard que l’on voudrait distraire

Afin d’en travestir le langage étranger…

 

Emule consanguin d’une âme à partager,

Quand dans le miroir l’être entrevoit son contraire,

De l’un à l’autre, l’œil s’interroge arbitraire,

Dubitatif, l’esprit se pressent submerger…

 

Complexe d’augurer le pourquoi de la chose,

Du mirage au réel survient l’anamorphose,

Sibylline, une voix trouble l’obscurité…

 

De l’envers à l’endroit, à la fois source et mère,

Sur le trouble chemin de son identité,

Confuse la raison se balance éphémère…

 

Partager cet article
Repost0
1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 01:04

 

 

A la fois alchimiste autant que forgeron,

Le poète est le roi d’un pays sans frontière,

De l’art, le mendiant, il n’a comme litière,

Que son cœur comme offrande et ses mots pour clairon…

 

Face à l’immensité, de l’amour, le larron,

Suspendu sur l’oracle, il cherche la faîtière,

L’euphonique passage aux pieds du cimetière,

Du sibyllin prodige il gravit l’éperon…

 

L’ineffable l’effleure et suscite son âme,

Du divin oratoire il préserve la flamme

En cisèlant ses vers d’un présage rimé…

 

Dans le ciel de mes yeux, lumineuse fontaine,

Musardent les parfums d’une femme lointaine ;

Sur l’écho de ses pas je m’envole charmé…

 

Partager cet article
Repost0