13 avril 2009
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Vers de blancs horizons, l’esprit contemplatif,
Longuement j’ai flotté sur des ruisseaux de pierres,
J’ai parfois trébuché sur de vielles rapières
Mais du chemin mon cœur demeure admiratif…
Du chagrin, j’ai souvent senti l’écho captif,
Seul, marmonné sans fin de moroses manières
Mais j’ai toujours de l’ombre épargné mes paupières ,
De l’amour aperçu le clin d’œil fugitif…
De la vie éprouvant les mille privilèges,
Du gris comme du clair j’ai suivi les cortèges
Et changé l’espérance en possible avenir…
J’apprivoise du temps le maussade et le sombre,
De l’instant je saisis les murmures sans nombre :
Rien n’est plus précieux que le souffle à saisir…