22 avril 2009
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Vous, enfants du naufrage aux âmes querelleuses,
Sur les rives du fleuve, ô ! Fragiles roseaux,
D’une branche de thym et de plumes d’oiseaux,
Assainissez le ciel de ses ombres frileuses…
Qui connait de la foi les stances lumineuses,
Libéré de son corps, des futiles fardeaux,
Sans crainte voguera vers des mondes nouveaux
Il verra, de la paix, les eaux miraculeuses...
Apôtre de l’amour, d’un poème, d’un vers,
L’aède de son chant en trace l’univers,
Du sublime cantique il écrit la grand-messe…
Sur les cendres du monde écoutez l’oraison !
Le soleil et la vie éclairent l’horizon :
Le temps est parvenu d’en cueillir la promesse…