1 mai 2009
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Sybarite ferveur, de l’amour, le tison,
Sous la cendre, la braise entretient l’espérance,
Suspendu sur son fil, l’aède dans l’errance,
De sa voix, de sa rime en chante l’oraison…
Le rêve comme augure et sa foi pour raison,
Sur des chemins tremblants, jusqu’aux puits de l’outrance,
Il transforme en beauté l’insipide et le rance,
De l’humaine misère il dépeint la saison…
De l’âme, le miroir moucheté d’ecchymoses,
Sensible, son regard apprivoise les choses,
De l’ineffable il est le modeste orpailleur…
Avant que dans l’obscur ta prose ne chancelle,
Ô ! Voyant, de ton cœur, affranchis le meilleur,
De la paix prophétise enfin l’ère nouvelle…