2 mai 2009
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Féminin, masculin, du pacte des contraires,
Il n’est pas de clarté sans obscur ni sommeil,
Ce qui sur la terre : est ! Demeure dans le ciel,
Le sublime et l’humain se côtoient exemplaires…
Les miroirs, d’un reflet, les corps pour sanctuaires,
De la dualité, du beau comme du fiel,
Montrent l’intemporel, de l’ombre, le soleil
Et portent les échos des secrets séculaires…
Puisqu’un passage unit toutes les entités,
Pour accepter en soi les deux réalités,
L’alchimiste de l’or transcende la matière…
L’aède, quand à lui, d’un verbe flamboyant,
En disciple d’Orphée, instruit et clairvoyant,
De l’abîme au zénith tisse un fil de lumière…