2 mai 2009
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Prince de l’éphémère aux mille et un visages,
En cela saltimbanque, acteur de mon destin,
Face à tous préjugés j’ironise mutin,
De l’ultime baiser j’ignore les présages…
L’ombre peut bien rôder, déposer ses messages,
Homme libre ici-bas, je reste libertin,
Oyez-moi me moquer de l’obscure catin ;
Je n’ai pas l’appétit des plaisirs nécrophages…
Pardonnez mon humeur, du besoin de jouir,
Dans divers lits j’irai chanceux me réjouir
Et réchauffer mon corps sans penser à demain…
Gardez pour d’autres morts vos roses léthargiques,
Ô ! Funeste oraison, de chants et de musiques,
Entrouvrez mon tombeau sans me donner la main…