8 mai 2009
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Il ne serait qu’un tronc s’il n’avait pas une âme,
Quelle chose pourrait mieux qu’elle le nourrir ?
Sans sa présence en lui, le corps, prêt à mourir,
Roderait dans la vie en recherchant sa flamme…
Il lui cède l’objet sans extase ni drame,
Elle en fait un propos, de l’argile à pétrir
Et perçoit pour son bien ce qu’il doit acquérir,
Du chemin qu’il parcourt elle tisse la trame…
Essentielle substance au contour éthéré
Nul n’en a jamais vu le galbe enténébré
Mais chacun en prédit l’ineffable importance…
D’un murmure sensible au plus profond de soi,
D’elle, vient la conscience immanente du Moi :
« A l’être que je suis : elle donne existence… !