12 mai 2009
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J’ai glissé, longuement, jusqu’aux fontaines mères,
S’il m’arrive, parfois songeur, d’en butiner
Les embruns de cristal, comment en deviner
Le mythique passage et ses embarcadères…
De ce rêve hors du temps que gardent des chimères,
Cet endroit qu’aucun plan ne saurait dénommer
Mais dont mon ressenti se plaît d’imaginer
Les clairs étangs que chante un peuple d’éphémères.
L’augure convertit le verbe incognito,
Le possible et l’ailleurs chuchotent de facto ;
S’exaltent les parfums de roses condamnées…
Les mots n’ont pour raison qu’un partage commun,
Au-delà de leurs sens, ils tracent le chemin,
Le visage confus des choses jamais nées…