23 juin 2009
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Anoblisant sa robe aux spectres lumineux,
S’évadent les tanins, du cep, l’effluve ultime,
L’odorat, de sa cuisse, avec finesse, estime
Les senteurs qu’ont mûries des terroirs résineux.
Alors, l’œil se distrait du cuivre alumineux,
Sous le charme de l’ambre, insoumise victime,
L’âme s’offre une ivresse immanente à l’intime
Qui comble de la mort l’aven vertigineux
Au carrefour des sens, quand l’homme s’extasie,
Vient le geste attendu, la lèvre et l’ambroisie
Épousent le cristal d’un baiser fastueux.
Admirable, le vin m’offre son florilège,
Allègre, mon palais succombe au sortilège,
S’essaime dans ma gorge un soleil somptueux !