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11 septembre 2016 7 11 /09 /septembre /2016 13:17

Androgyne silhouette invisible à l’œil nu

Dont seul le cœur pressent l’ineffable apparence,

Une encre bleue azur, toute de transparence,

Sillonne le feuillet blanc d’un monde inconnu…

Dans les taillis touffus où nichent les oiseaux,

Ombres tapies dans les sous-bois de ma mémoire,

Il est des clefs donnant accès au vieux grimoire ;

Sous le voile nuiteux dansent des lunes d’eau…

Eau-forte dévolue au mystère transcrit     

D’un trait de plume au sein même des métaphores,  

Subtil l’illusoire enfante des amphores ;

Le rêveur, d’une image ou d’un mot, en décrit

L’ineffable liqueur. Venu d’ailleurs un chant

Éclaire l’initié tout le long du voyage.

Merveilleuse égérie alunée au rivage,

Une flamme flamboie aux berges du couchant… 

Dans le feu tellurique aux portes du chaos,

Un mage s’est assis sur un amas de toiles.

Sans forme ni visage, il tisse des étoiles ;

La parole en transmet les multiples échos…

Incandescente l’onde enlumine les cieux.

La multitude épand ses ailes de lumière.

D’un univers à l’autre, il n’est plus de frontière ;

Sur l’infini je vogue et me brûle les yeux…

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