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13 avril 2009 1 13 /04 /avril /2009 19:17

 

 

Au risque de déplaire, à vous les bons apôtres

Qui se glosent de peu contemplant leur nombril,

J’ose la vérité, qu’importe le péril,  

Sincère à l’Idéal, je ne suis pas des vôtres !

  

Désignez-moi du doigt ! J’en bénis l’anathème

Qui condamne à l’exil puis, fidèle à mes vers,

Ne pouvant me résoudre à ce monde pervers,

Sans regret, je choisis les chemins de bohème…

 

Riche d’être ignoré, je façonne ma rime,

Le doute pour ami, touché par la douleur,

J’enfante mon poème et, modeste orpailleur,

Loin de vos univers sur le métier je trime…

  

Solitaire mais libre aux sources poétiques,

Nourrissant mon esprit de la moindre clarté,

Je cisèle mon œuvre avec humilité.

Me moquant de l’humeur de vos mots emphatiques.

 

Je vous laisse encenser le reflet dérisoire

Que laissent les miroirs aux visages tronqués.   

Aveugles dites-moi, sans en être offusqués,

Que savez-vous de l’art, vous qui chercher la gloire ?

 

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commentaires

H
Cela revient souvent dans tes texte, mais tu as bien raison je te rejoint entièrement, la gloire comme l'argent sont nuisible à l'Art.Tant mieux pour nous...
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P
<br /> <br /> Bonsoir Hervé ta visite me comble..., d'autant plus que, je sais, que nous avons une conception de l'art et de la société voisine...<br /> Levons nos verres ami et buvons à l'insurection poétique...<br /> Amitiés et à bientôt<br /> <br /> <br />    <br /> <br /> <br /> <br />
D
Bien dit.Cordialement
Répondre
P
<br /> Sourire, je pense que notre amour et conception de la poésie  sont voisines et j'en ai joie...<br /> <br /> <br />