30 avril 2009
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J’entends cet autre moi, d’un trop maigre crédit,
Faible, mû par l’orgueil, sans cesse il se lamente,
L’Ego verbalisé du mal qui le tourmente,
Il ne peut s’empêcher de se croire maudit…
Pour guide le renom, d’un rien, il s’applaudit,
Toujours insatisfait, c’est d’une voix démente
Qu’il implore les cieux d’abroger son attente,
D’un besoin d’existence il brave l’interdit…
Amis, ne jugez point misérable cette âme,
Elle sait du destin la monstrueuse lame,
De la mort elle entend le souffle originel…
Ô ! Miroirs, ô ! Regards, d’une reconnaissance,
D’un éloge, offrez-lui, de la gloire, la stance,
Qu’elle puisse, apaisée, enlacer l’éternel…