2 mai 2009
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Chacun trouve dans l’art sa lumière de gloire,
Non point celle que l’homme inscrit au firmament
Flattant le sombre orgueil d’un maigre monument
Mais celle écrite au cœur même de sa mémoire…
L’aède, de ses mots, penché sur son grimoire,
Décrypte du furtif l’écho du sentiment,
En quête d’infini, son œuvre pour ciment,
Il s’associe au ciel ou du moins veut le croire…
Il compose son chant et, sa foi pour missel,
Il cherche dans l’obscur le lien universel,
Du verbe fondateur la résonance intime…
Qu’importe si son vœu n’est qu’une illusion,
Créateur, il se nomme et, d’une vision,
Le pressentiment d’être, éphémère, l’anime…