13 mai 2009
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Si l’ombre, mon ami, convoite ton désir,
Si la femme d’ébène autour de toi musarde,
Plutôt que de pleurer sur toi-même, regarde !
Embrasant l’horizon, le ciel brille à loisir…
Poète prend ton luth, déclame le plaisir,
Extirpe de ton cœur la nostalgique écharde,
Enlumine son dard et sur les mots lézarde,
Sous les ailes du vent tant de vie à saisir…
Chasse de ton esprit le sifflement immonde,
Garde les yeux ouverts aux limites du monde,
D’amour et de splendeurs sustente ton regard…
Affirmant ton talent, ton orgueil pour oracle,
Désigne-toi vainqueur ! Contemple le pinacle,
Vois ! La dame de pique inculte face à l’art…