13 mai 2009
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Puisqu’il est dit que tout assurément expire,
Qu’aucun signe ne peut raviver la saison,
Puisque du ciel ne vient plus aucune oraison,
Est-il autre option que d’accueillir le pire… ?
Puisque sans idéal l’éternité conspire,
Allons du temps glaner la fragile moisson
Et butiner les fleurs du sublime buisson ;
De la vie approuvons ce que le cœur soupire…
Aimer, toujours, encore, avant l’obscurité,
Sans regret s’étourdir de la moindre clarté,
Apprivoiser le jour et sa route trop brève…
Mais, soudain, lorsque échoit l’instant fondamental,
Pour de sa destinée accepter le fatal :
L’homme a-t-il d’autres choix que l’amour et le rêve ?